Certains l’ont attendu, des mois durant, agacés à chaque nouveau report, appelant au boycott tout en étant les premiers à se jeter sur une actu concernant le titre.
Certains n’en avaient strictement rien à foutre et auraient préféré une suite aux aventures de Jade, les fous utopistes.
D’autres encore, l’attendaient comme LE jeu, celui qui allait montrer que ça y est, la Wii U était une révolution.
Cessez de lire, jouez-y !
Rayman Legends donc. Nouvel opus bidouillé sous Ubi Art – dont on attend encore la disponibilité à tous – a fait tant de bruit depuis la sortie de la Wii U qu’on ne sait pas trop quoi vous dire de plus.
Vous êtes déjà au courant de son gameplay asymétrique où le genre au GamePad contrôle Murfy et peut ainsi aider – ou emmerder – ses camarades. Des phases dans lequel le perso est tellement indispensable qu’on ose à peine imaginer le résultat des versions PS3/360 et PC du titre.
Vous connaissez également toutes les nouveautés du jeu par rapport à Origins : des niveaux musicaux extraordinaires qu’on essaie, avec plus ou moins de succès, de torcher les yeux fermés ; des challenges en ligne, où les plus rapides ne peuvent être que des aliens dopés au hormones de boucs ou encore de nouveaux personnages super cools comme la petite guerrière Barbara ou les versions Mario et Luigi de Rayman et Globox – exclusif à la Wii U, t’as vu !
Encore là ? Jouez-y, bordel !
Avec tout ça, Rayman Legends mériterait largement le titre de très bon jeu, voir de meilleur jeu de la Wii U, mais les petits gars d’Ubisoft Montpellier, tels des éleveurs d’oies trop zélés, ont souhaité nous gaver plus que de raison. On les remercie mille fois pour ça.
Outre les niveaux à refaire en mode « Invasion », dans lequel de vilaines bestioles vous collent au train et transforment des phases de plateformes, pourtant très nerveuses à la base, en speedruns totalement craqués, Rayman Legends vous permet également de vous replonger dans certains levels d’Origins, des fois que vous n’en avez pas eu assez.
Généreux est le mot que vous cherchez: du contenu en masse, des trésors et bonus bien planqués et même des modes de jeu qui pourraient mettre de sérieux taquets à Fifa.
Vous l’aurez compris – ou pas forcément – je parle bien du Kung Foot. Jeu dans le jeu, instantanément ludique et diablement addictif, à condition d’être à plusieurs.
Jouez-y ! Et avec vos potes.
Car c’est là que réside l’une des grandes force de Rayman Legends qui, comme le sexe, est mille fois meilleur à deux, trois, quatre voir cinq ! Surtout avec un compagnon de jeu très tactile. Je parle bien sûr du GamePad, bande de gros dégueulasses.
Véritable ode au multi local – qui se pas donc du online, sauf pour les défis – Rayman Legends éclate sans difficultés les New Super Mario et autres Nintendo Land sur leur propre territoire. C’est moche pour Big N.
Pour finir, sachez, chers internautes, que la rédaction de ce test aurait été moins agréable sans l’aide de Christophe Héral et de sa fantastique BO du jeu, passant actuellement dans mes esgourdes.
Rayman Legends est un jeu rare. Et c’est là toute la tristesse de la chose. On en veut plus des machins comme ça, surtout sur Wii U. Ce Rayman est drôle, charmant, bien rythmé, bien dosé et extrêmement généreux.
Cher internaute, si tu possèdes une Wii U – sinon que fais-tu là ? – et que tu ne t’ais pas encore procuré ce jeu, revend ta rolex et cours acheter le titre de Ubisoft. Sinon, tu auras vraiment raté ta vie.
La note :
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